En ce 29 septembre de l’an de grâce 2013, le satellite canadien Cassiope (acronyme de CAscade SmallSat and IOnospheric Polar Explorer) a pris son envol à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX, depuis la base de Vanderberg en Californie,à midi (12 h HAE). Grâce à Cassiope, le Canada souhaite contribuer aux efforts visant à percer les mystères de la météo spatiale. C’est un satellite multifonctions conçu pour faire avancer les recherches sur l’environnement spatial et procéder à la démonstration de technologies de communication. En observant l’ionosphère, sa charge utile scientifique ePOP (enhanced Polar Outflow Probe) permettra aux scientifiques de recueillir des données nouvelles sur les tempêtes spatiales en haute atmosphère et sur leurs répercussions potentielles. Cassiope utilisera également la charge utile Cascade qui fera la démonstration de technologies de communication touchant au stockage et au transfert d’information à haute vitesse.
Cette mission a été développée grâce à l’étroite collaboration de plusieurs partenaires clés, notamment l’Agence spatiale canadienne (ASC), dix universités canadiennes au premier rang desquelles l’Université de Calgary, et deux centres de recherche.
**ePOP** La sonde ePOP observe l’ionosphère de la Terre, là où l’espace et la haute atmosphère entrent en contact; ePOP comprend une suite de huit instruments scientifiques, y compris des imageurs de plasma, des récepteurs d’ondes radio, des magnétomètres et des caméras. Ils recueillent des données concernant l’impact des tempêtes solaires et, plus particulièrement, leurs effets nuisibles sur les communications radio, la navigation par satellite et d’autres technologies spatiales et terrestres.
**Cascade** Le démonstrateur de communications, désigné Cascade, constitue la deuxième charge utile de la mission. Cascade est un prototype destiné à valider le concept de communications opérationnelles pour le stockage et l’acheminement d’un grand volume de données. Comme un messager dans le ciel, le concept opérationnel de Cascade vise à faire la cueillette d’imposants fichiers de données numériques et d’en assurer la livraison un peu partout dans le monde.
**Cassiope,un petit bijou de technologie** La plateforme Smallsat hexagonale de Cassiope ne mesure que 180 cm de longueur et 125 cm de hauteur. Il est plus rentable de construire et de lancer plusieurs petits satellites ayant différentes fonctions que de combiner toutes les fonctionnalités dans un seul gros satellite. En plus de réduire les risques, cela signifie que les satellites atteignent leurs objectifs scientifiques ou commerciaux à un coût plus raisonnable.
Par ailleurs, la nouvelle plateforme produite pour la mission Cassiope est polyvalente : elle peut être adaptée et utilisée pour diverses missions liées aux sciences, à la technologie, à l’observation de la Terre, à l’exploration géologique et à la livraison d’informations.
Le professeur Andrew Yau de l’Université de Calgary dirige le projet ePOP, ainsi qu’une équipe constituée de chercheurs et d’ingénieurs provenant de sept universités canadiennes. Le Centre de recherches sur les communications, situé à Ottawa, l’Institut des sciences spatiales et astronomiques du Japon et le Naval Research Laboratory des É.-U. sont aussi des partenaires associés au projet.
Cassiope bénéficie également d’un solide partenariat entre les secteurs privé et public. L’équipe industrielle, ayant à sa tête l’entreprise MDA, a compté sur la participation de Magellan et de Com DEV. MDA de Vancouver est l’entrepreneur principal de la mission qui dirige les opérations de mission avec l’Université de Calgary pendant une période de 18 mois.
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