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La JAXA prévoit 5 lancements pour 2014

today22 janvier 2014 3

Arrière-plan
Logo de la JAXA

2013 a été riche en lancements pour le Japon, qui a réalisé sur une seule année un tir de chacun de ses trois lanceurs. Le premier a eu lieu le 27 janvier sur la base de Tanegashima, avec le lancement par H-IIA de IGS radar 4, un satellite de renseignement radar accompagné d’un démonstrateur pour la prochaine génération de satellites d’observation optique. Ce tir a été le 22ème du lanceur H-IIA, portant le taux de réussite du lanceur à 95,5%. Le second lancement a été effectué à Tanegashima par une fusée H-IIB le 15 juillet afin de permettre au cargo de ravitaillement HTV-4 de rejoindre la Station Spatiale Internationale. Enfin le dernier lancement a été celui du vol d’essai d’Epsilon, nouveau lanceur léger de la JAXA, qui a décollé de la base d’Uchinoura, située au sud de l’île de Kyushu, le 14 septembre 2013 (après avoir subi deux reports) emportant le satellite d’astrophysique SPRINT-A/Hisaki.

L’année à venir devrait être au moins tout aussi riche en évènements, avec pas moins de 5 lancements prévus pour 2014 (plus deux en suspens sur l’année fiscale japonaise 2014 qui court d’avril 2014 à mars 2015).

Le premier sera celui du satellite GPM/DPR, projet conjoint de la JAXA et de la NASA dont le rôle sera d’observer à l’échelle globale les précipitations (pluie et neige) grâce à l’instrument radar DPR spécifiquement développé au Japon. GPM/DPR doit être lancé le 28 février de la base de Tanegashima par une fusée H-IIA. A l’occasion du lancement de ce satellite, la JAXA a d’ailleurs fait réaliser un court métrage d’animation présentant ses fonctionnalités.

Le deuxième lancement prévu est celui du cargo de ravitaillement HTV-5 de la Station Spatiale Internationale. Comme ces prédécesseurs, ce cargo chargé d’équipements pour les astronautes et la maintenance de la Station, de nourriture et de diverses expériences scientifiques sera lancé par une fusée H-IIB à partir de la base de Tanegashima le 1er juillet.

Au cours de l’été, un autre lancement devrait avoir lieu grâce à une fusée H-IIA : celui de Himawari 8, satellite géostationnaire de prévision météorologique conçu par Mitsubishi Electric pour le compte de l’Agence Météorologique Japonaise (JMA). Ce satellite doit remplacer avec Himawari-9 (lancé ultérieurement) la précédente génération de satellites météorologiques (Himawari 6 et 7) opérant depuis 2006 en améliorant considérablement les capacités d’imagerie (triplement des bandes d’acquisition dans l’infrarouge, le proche infrarouge et le visible, résolution spatiale deux fois meilleure : 0,5 km dans le visible et 2 km dans l’infrarouge et observation plus fréquente).

Le lancement d’Hayabusa-2, successeur du célèbre satellite qui avait réalisé le premier retour d’échantillon d’un astéroïde (Itokawa), devrait prendre place en décembre sur une fusée H-IIA à partir de Tanegashima. Hayabusa-2 aura une mission similaire à celle de son successeur, à la différence que l’astéroïde visé, nommé temporairement 1999 JU3, est de type C, c’est à dire qu’il est principalement rocheux mais contient potentiellement beaucoup plus de matière organique, voire de l’eau sous forme solide. L’innovation viendra du fait que Hayabusa-2 utilise un impacteur pour créer un cratère dans lequel il ira récupérer des échantillons, ce qui devrait permettre de sonder l’astéroïde plus en profondeur. Par ailleurs, l’atterrisseur MASCOT développé conjointement par le DLR et le CNES devrait permettre de réaliser des observations in-situ de l’astéroïde.

Le dernier lancement de cette année 2014 devrait être celui du satellite d’observation de la Terre ALOS-2. Annoncé à l’origine pour mi-2013 sur H-IIA, il est maintenant prévu au cours de l’année 2014 (probablement à la fin du premier semestre) bien qu’aucune fenêtre de lancement n’ait été donnée officiellement pour le moment. ALOS-2 (actuellement en phase finale d’intégration) sera dédié à l’observation radar haute résolution (jusqu’à 1m x 3m en mode « spotlight ») et haute fréquence (taux de revisite de 14 jours). Il remplacera partiellement le gros satellite ALOS-1 (optique et radar) dont la mission s’est terminée en mai 2011.

Écrit par: radio_pulsar

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