
Vendredi 31 mai 2013, l’astéroïde 1998 QE2 passait à près de 6 millions de kilomètres de la Terre. Pas de quoi inquiéter outre mesure la Nasa qui toutefois préfère rester sur ses gardes concernant les nombreux corps célestes qui gravitent autour de la planète Terre. Car bien que passé de manière très éloignée de notre Terre, l’astéroïde 1998 QE2, qui possédait un diamètre de 2.7 km avec une lune 600 mètres de large, aurait pu provoquer bien des dégâts si celui-ci avait frôlé plus sérieusement la planète. Selon les scientifiques travaillant pour l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace, si l’astéroïde de vendredi dernier s’était approché plus près de la Terre, celui-ci aurait pu aisément rayer de la carte une région toute entière! Une véritable menace à prendre très au sérieux pour la Nasa qui aujourd’hui presse le gouvernement américain de bien vouloir relancer le débat concernant la façon d’envisager la protection de la planète Terre vis à vis des corps célestes qui lui passent à proximité.
Afin de prévenir de futurs risques et parer à toutes les éventualités, la Nasa souhaiterait ainsi prochainement voir se développer des outils performants afin de repérer à l’avenir de manière plus précise les astéroïdes et parer éventuellement à leurs menaces. Dans ce but, l’administration d’Obama vient donc d’attribuer un budget de plusieurs dizaines de millions de dollars afin de mettre au point diverses techniques destinées à surveiller, dévier voire même capturer un astéroïde. Selon d’autres information émanant de la Fondation B612, celle-ci aurait par ailleurs expliqué que bien avant le passage à la fin de cette semaine de l’astéroïde 1998 QE2, cette dernière travaillait déjà à développer un télescope spécifique destiné à protéger la Terre. En cartographiant le système solaire ce télescope baptisé du nom de Sentinel serait capable de pouvoir repérer près de 200 000 astéroïdes dès la première année de sa mise en fonctionnement. Une chose qui pourrait avoir lieu dès 2017 en plaçant Sentinel à une distance de 273 millions de kilomètres de notre planète.