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La station spatiale Tiangong-1 va retomber sur Terre en 2017

today28 septembre 2016 2

Arrière-plan
La station spatiale Tiangong-1

Le 15 septembre dernier, la Chine a procédé au lancement de sa seconde station spatiale baptisée Tiangong-2. Elle a décollé avec succès à bord d’une fusée Longue Marche depuis la base de Jiuquan située en Mongolie-Intérieure. Mais aujourd’hui, c’est une autre station spatiale chinoise qui attire tous les regards, Tiangong-1, la première du nom. Un peu moins de cinq ans après son lancement, Tiangong-1 (littéralement « Palais céleste 1 »), a achevé « sa mission historique » en mars 2016. Toutefois, la suite ne se passe pas exactement comme prévu. Depuis plusieurs mois, la Chine faisait l’objet de rumeurs suggérant qu’elle aurait perdu le contrôle de sa station spatiale longue de 10,4 mètres. A l’occasion du lancement de Tiangong-2, les autorités semblent avoir confirmé les spéculations.

Le laboratoire spatial est actuellement intact et orbite à une altitude moyenne de 370 kilomètres, a expliqué lors d’une conférence, Wu Ping, députée directrice du programme spatial chinois. Mais cette altitude diminue, ce qui devrait prochainement ramener le vaisseau au voisinage de l’atmosphère terrestre. Les autorités chinoises ont expliqué que Tiangong-1 devrait ainsi faire son retour sur Terre durant la seconde moitié de 2017.

Le problème est que, d’après Jonathan McDowell, astrophysicien de l’Université d’Harvard cité par The Guardian, cette annonce suggère que la station va retomber « naturellement » sur Terre et donc que la Chine ne sait pas exactement où et quand cela va se produire. Un avis partagé par d’autres spécialistes dont Thomas Dorman, astronome amateur habitué à suivre les satellites.

Habituellement, lorsqu’un satellite ou un vaisseau revient sur Terre, les ingénieurs s’arrangent pour qu’une grande partie, si ce n’est la totalité, se consume dans l’atmosphère. Ils suivent et contrôlent également de près son retour afin qu’il ait lieu au-dessus de l’océan, ou au moins d’une zone inhabitée, afin que cela ne présente pas de risque pour la population.

Ce ne serait pas le cas pour Tiangong-1 dont la Chine aurait perdu le contrôle à cause d’un problème technique ou mécanique. Il serait donc difficile de prévoir la chute des éventuels débris. « Vous ne pouvez vraiment pas diriger ces choses », a expliqué McDowell. « Même quelques jours avant qu’ils ne reviennent, nous ne saurons probablement pas quand ils retomberont, mieux qu’à six ou sept heures près », a-t-il poursuivi.

D’après le scientifique, un simple changement de conditions météorologiques pourrait déplacer le site d’arrivée « d’un continent à l’autre ». De leur côté, les autorités chinoises se sont voulues rassurantes. « En se basant sur nos calculs et analyses, la plupart du laboratoire spatial se consumera durant la chute », a expliqué Wu Ping ajoutant qu’il était peu probable que cela affecte les activités de l’aviation ou cause des dommages au sol.

Jonathan McDowell pour sa part, est moins catégorique. Il a estimé que des morceaux assez conséquents du module pourraient survivre à la rentrée atmosphérique et donc présenter un risque potentiel, s’ils reviennent dans une zone habitée. Néanmoins, « ce ne sera pas des dommages étendus ». Thomas Dorman, lui, a confié qu’il y a de grandes chances pour que les débris atterrissant dans l’océan ou une zone inhabitée

« Mais il faut se rappeler que parfois, les chances ne fonctionnent pas. Donc cela mériterait d’être surveillé », a-t-il fait remarquer. D’après Wu Ping, c’est bien ce que les autorités chinoises comptent faire. Nous allons « continuer à surveiller Tiangong-1 et renforcer les alertes précoces contre une possible collision avec des objets. Si nécessaire, la Chine publiera un suivi de la retombée et le diffusera à l’international ».

Écrit par: radio_pulsar

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