**Mikki Daniel aime les traditions**
Un premier album pour cette toute jeune artiste qui vient de sortir cette galette de Country Music très traditionnelle et dont le premier titre « I’ve just gotta be a cowgirl » donne le ton. C’est du Roy Rogers interprété par une jeune fille d’à peine 18 ans. Cette musique qu’on peut trouver dans les vieux films de cow-boy ou de Western. C’est une texane du côté de Fort Worth et une vraie cowgirl qui vit dans le ranch de ses parents. Elle est musicienne et auteur compositeur, neuf des douze titres sont ses compositions, a du talent et la fraîcheur de son âge dans la voix.
C’est léger et vous ramène à la musique des cow-boys, des grandes prairies, des yodles et nous donne de l’espoir sur l’avenir de notre musique qui peut évoluer dans la tradition.
**Goin’in hot le nouvel album de Moot Davis**
Moot Davis auteur compositeur et interprète, originaire du New Jersey, nous présente son quatrième album studio, contenant 13 pistes totalement inédites, intitulé « Goin’in hot » paru sur le label Crow Town Records. Moot Davis est connu pour son style pur country, déjà présent sur son premier album éponyme, puis sur le second « All ready moved on » et sur le troisième « Man about town » sur lequel on retrouve la griffe du Country Man, Marty Stuart sans oublier Kenny Vaughn. Mais cette fois-ci, ce chef d’œuvre est très teinté country et rock’n’roll, à la Dwight Yoakam mais on y retrouve également le style d’Hank Williams Jurnior.
Le titre de l’album « Goin’in hot » fait référence aux aventures vécues par Moot qui a vu son studio d’enregistrement partiellement partir en fumée à la suite d’un incendie qui n’a pas épargné le disque dur où se trouvait les nouvelles maquettes de l’album. Heureusement l’ingénieur du son Joe McMahan, a miraculeusement,démontré tout son talent, car il a pu tout de même en extraire les 13 chansons, même si le disque dur avait littéralement fondu dans l’incendie. Et comme si Moot Davis l’avait deviné, un mois avant ce drame, Moot réalisait la photo de la pochette de son album, avec en arrière-plan, une maison en brique totalement brûlée, ce qui est très étonnant. Cet album, raconte également sa récente rupture,mais aussi des histoires de son enfance, où il rend hommage à sa mère et plus particulièrement sur la neuvième piste « The reason ».
**Les Mariotti Brothers: 6 ème album**
L’avantage, ou l’inconvénient selon comme on voit la chose, c’est qu’avec les Mariotti il n’y a jamais d’inquiétude à avoir ni de grande surprise à attendre avec un nouvel album ou une prestation sur scène : on ne peut pas être déçu. Un concert, c’est le gage d’une soirée réussie avec une musique qui monte en intensité au fil des morceaux. Pour les albums, « Rodeo Time » est le 6 ème, le précédent opus était consacré aux chansons de Waylon Jennings. Avec celui-ci Philippe et Laurent reviennent aux compositions personnelles.
Douze chansons et pas une seule reprise. Tout a été enregistré dans les Bouches du Rhône, mixé par Fred le bassiste et mastérisé par Benjamin le batteur. Whiskey On The Rocks est un morceau bien pêchu, excellent en ouverture. Six Strings And A Dream est une ballade bien country. La guitare acoustique ouvre le reposant Just Wanna Feel Like Home. The King of Rock & Roll, hommage à Elvis, présente une ambiance très 60’s qui aurait fort bien convenue à Roy Orbison. Le calme « Easy Love » s’écoute comme une mélodie des Eagles. Enfin voici le violon de Laurent dans le guilleret « Back to The Frankie bar », bien country classique. « Let’s do it now » serait un peu plus « outlaw ». La guitare sonne encore bien 60’s dans « Looking behind me ». « Radio time » commence comme la BO d’un western. Le violon plane sur des espaces désertiques… « Guitares and Violins » nous offre bien les deux. L’album se referme dans la douceur d’ »Across the borderline » avec son ambiance légèrement tex-mex. Ce nouvel album met particulièrement les guitares en valeur. Il est d’un bon crû et la qualité du son est parfaite.