Le Nigéria est en deuil. L’énigmatique musicien William Onyeabor, pionnier de la musique électro-funk est décédé à l’âge de 70 ans, a annoncé mercredi la maison de disques américaine Luaka Bop. « C’est avec le coeur incroyablement lourd que nous devons annoncer que le grand homme d’affaires nigérian et pionnier de la musique mythique. William Onyeabor est décédé à l’âge de 70 ans », a annoncé sur sa page Facebook le label spécialisé dans les musiques du monde qui venait de rééditer l’œuvre d’Onyeabor. Parmi les premiers artistes à avoir opéré une synthèse entre les musiques électroniques et funk, William Onyeabor « est décédé paisiblement chez lui dans son sommeil après une brève maladie » à Enugu, au Nigeria.
Les mystères auront rythmé son existence. Le musicien a composé et autoproduit huit albums de 1977 à 1985 avant de disparaître totalement de la scène musicale. Jusqu’à la sortie d’une compilation de ses meilleurs titres en 2013 par Luaka Bop. Cette sortie couronnée de succès a été suivie, la même année, d’un documentaire de 30 minutes, Fantastic Man, diffusé sur l’internet.
Onyeabor a de très nombreux admirateurs, à commencer par Damon Albarn qui déclarait à la BBC que « quiconque composant de la musique en ce moment allait se prendre ses disques de plein fouet ». Le fondateur de Blur et de Gorillaz interprétera d’ailleurs l’œuvre du claviériste nigérian, dans une série de concerts dont un à la Philharmonie de Paris, en compagnie notamment de Pat Mohoney, le batteur de LCD Sound System ou de Kele Okereke de Bloc Party ou d’Alex Taylor des Hot Chip. Une consécration hélas bien tardive.
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