Alors que l’Esa (European Space Agency) et la Nasa (National Aeronautics and Space Administration) se sont mises d’accord sur le développement du module de service de l’Orion-MPCV, la Nasa prépare une capsule Orion pour un premier vol d’essai inhabité. Cette mission a pour objectif principal de s’assurer du bon comportement de la capsule lors de sa rentrée atmosphérique.La Nasa a planifié un vol d’essai de la capsule Orion en septembre 2014. Baptisé Exploration Flight Test-1, ce premier vol sera réalisé depuis la base de Cap Canaveral, d’où la capsule Orion sera lancée par un lanceur Delta IV. Elle effectuera deux rotations autour de la Terre avec un apogée très élevé avant de procéder à un retour dans l’atmosphère terrestre à grande vitesse. Elle se posera sur l’océan, freinée par des parachutes.
L’objectif principal de ce vol est de tester le bouclier thermique d’Orion. Conçu pour protéger l’engin et son équipage contre les températures extrêmes de la rentrée atmosphérique, il sera installé à la base de la capsule de retour et la protégera de l’échauffement lors de son entrée dans l’atmosphère terrestre avant le déploiement des trois parachutes.
Le modèle de vol du bouclier thermique est en cours d’assemblage. La structure en titane du bouclier va être boulonnée à son revêtement en fibre de carbone à l’aide de pas moins de 3.000 boulons ! Il sera ensuite recouvert d’un matériau ablatif (Avcoat ablator, un matériau qui perd de la matière à mesure qu’il brûle lors de la rentrée) à peu près similaire à celui utilisé sur les capsules Apollo. Si tout se passe bien, le bouclier thermique sera installé sur le module Orion l’été prochain.
Ce bouclier pourra servir lors des retours de missions à bord de la Station (rentrée à une vitesse de 27.000 km/h) ou sur la Lune (rentrée à une vitesse de 40.000 km/h). Le plongeon dans l’atmosphère d’un véhicule revenant de la Lune génère ainsi une chaleur cinq fois plus importante qu’après un séjour en orbite basse.
Pour tester ce bouclier thermique lors de la rentrée atmosphérique d’Orion, la capsule sera lancée à près de 6.000 km au-dessus de la Terre. C’est 15 fois plus loin que la position de la Station spatiale internationale. C’est également bien plus loin que n’importe quel vaisseau conçu pour transporter des humains depuis les missions Apollo. L’engin sera lancé par une Delta IV de l’United Launch Alliance. Ce vol servira aussi à tester l’adaptateur, qui assure l’interface avec la fusée et qui sera utilisé sur le futur lanceur lourd de la Nasa. Il se présente sous la forme de deux anneaux : un premier qui s’attache à l’étage supérieur du lanceur, et un second qui se fixe sur la capsule Orion.
Mais attention l’espace reste très dangereux pour l’espèce humaine, en témoignent les images d’Hubble.NGC 922 est le fruit de l’impact d’une petite galaxie au beau milieu d’une grande survenu il y a quelque 300 millions d’années de cela. Comme un caillou jeté dans un étang, cet impact a levé dans le gaz interstellaire des ondes de densité élevée qui ont favorisé la formation d’étoiles. Des observations de NGC 922 menées par l’observatoire spatial Chandra y ont révélé plusieurs condensations émettrices de rayons X qui correspondent certainement à de gros trous noirs.
Cette surabondance de trous noirs massifs est assez surprenante quand on sait que le gaz de NGC 922, riche en éléments lourds, aurait dû empêcher quoi que ce soit d’aussi massif de se former. Alors les recherches continuent, NGC 922 mesure dans les 75 000 années-lumière de diamètre, se trouve à 150 millions d’années-lumière de nous, et peut être admirée dans un petit télescope pointé dans la constellation du Fourneau.
Hubble est à 500 Kms de la Terre, le James Webb, le successeur de Hubble se positionnera à plus de 1,5 millions de kms de notre planéte.C’est le projet des agences spatiales américaine, européeene et canadienne,pour 8 milliards 700 millions de dollars.
Encore de belles aventures qui n’ont pas fini de faire frémir de tout son corps, Marie Odile Monchicourt.
l’ESA doit réussir ses retours d’échantillons
Ci dessous, une vidéo de NGC 922.