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Philae est toujours opérationnel

today15 novembre 2014 2

Arrière-plan
Philae

Deux jours après avoir atterri sur le noyau de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, à plus de 500 millions de kilomètres de la Terre, le robot Philae a réussi un nouvel exploit, dans la nuit de vendredi à samedi 15 octobre. Alors que les équipes de l’Agence spatiale européenne craignaient que le robot n’ait pas assez d’énergie pour un dernier contact avant qu’il n’entre en « hibernation », Rosetta a pu établir une liaison stable avec Philae à 23 h 29. Cette communication a permis la transmission de nouvelles analyses, et notamment celles du premier forage de comète jamais réalisé. L’instrument Cosac, qui analyse les molécules organiques sur la carotte de forage, a envoyé des données, tout comme l’instrument Ptolémée, cet analyseur de gaz qui doit permettre de comprendre la géochimie des éléments légers relâchés par la comète, tels que l’hydrogène, le carbone, l’azote et l’oxygène.

Ces données pourraient apporter des informations sur l’apparition de la vie sur Terre, les comètes étant les objets les plus primitifs du système solaire.

Les scientifiques ont également procédé avec succès à une manœuvre du robot, qui s’est soulevé de 4 centimètres et a pivoté de 35 degrés. Cette nouvelle position pourrait permettre au robot d’avoir un meilleur ensoleillement à l’avenir, afin qu’il puisse se « réveiller » si ses panneaux solaires sont mieux ensoleillés.

Philae s’est en effet posé dans l’ombre ou près d’un rocher, et ses panneaux solaires reçoivent moins de 1 h 30 d’éclairement, au lieu de six prévues. Cette position difficile à conduit à une extinction du robot anticipée. Mais les scientifiques espèrent encore que Philae pourra se réveiller lorsque la comète se sera rapprochée du Soleil, et que l’ensoleillement du robot aura été ainsi modifié.

« On ne reçoit plus de données. On a perdu le contact » samedi vers 00h36 GMT (01h36 heure de Paris), a déclaré Philippe Gaudon, chef du projet Rosetta au CNES (Centre national d’études spatiales) à Toulouse (sud de la France). Selon les calculs du CNES, la batterie de Philae devait être totalement déchargée vers 02h00 GMT (03h00 locales).

« Nous sommes en train de boire du champagne car cette mission est un succès », a ajouté M. Gaudon.

La prochaine fenêtre de communication avec le robot est prévue samedi 15 à 10h00 GMT (11h00 heure de Paris). En hibernation, il se réveillera peut-être cet été si ses batteries se rechargent lorsque la comète approchera du Soleil. « Nous avons bon espoir mais pas à court terme car il y a trop peu de lumière pour le moment », a ajouté M. Gaudon.

Parmi les données enregistrées on a notamment ce son étrange (fichier audio ci-dessous), provenant de la comète Tchouri ou de la sonde elle-même, impossible de savoir pour le moment, que l’on pourrait comparer à celui d’un sonar, voire d’un dauphin.

Les scientifiques sont tout aussi surpris : « C’est excitant car c’est tout à fait nouveau pour nous », assure le scientifique Karl-Heinz Glaßmeier, de l’Université technique de Braunschweig, en Allemagne. « Nous ne nous attendions pas à cela et nous travaillons toujours à comprendre physiquement ce qu’il se passe. »

Selon une théorie scientifique, la comète libérerait des particules neutres dans l’espace où elles entreraient en collision avec des particules de haute énergie, créant ce son, augmenté 10.000 fois par les scientifiques pour le rendre audible à l’oreille humaine.

Écrit par: radio_pulsar

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