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La Filière Progressive

La Filière Progressive 893

mic La Filière Progressive 893 - Radio Pulsartoday18 septembre 2022 143 1

Arrière-plan
La Filiere Progressive 893 - Radio Pulsar
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    La Filière Progressive 893 La Filière Progressive 893 - Radio Pulsar


PLAYLIST de La Filière Progressive 893:

1.Ghost Of The Machine – Mountain – Just for reference – Mercury rising pt.1and2 – (Scissorgames)
2.CPP – Scar on my soul – A million years – Higher grounds – (Brushes and Paint)
3.Porcupine Tree – Rats return – Population three – Never have – Love in the past tense – (Closure/Continuation)
4.Oceans Of Slumber – The waters rising – Hearts of stone – The lighthouse – Red forest roads – The hanging tree – (Starlight and ash)

Oceans Of Slumber :

S’il est une constante dans la carrière des Texans de Oceans Of Slumber, c’est bien la régularité de leurs sorties puisqu’ils publient un nouvel album tous les deux ans depuis 2016. Pour le reste, chaque sortie a révélé son lot de (bonnes) surprises. Alors, confirmation ou changement de cap pour la bande menée par Carmine Gilbert ?

La chanteuse s’est forgée une place de choix dans le giron des chanteuses de metal grâce à une tessiture très large, un timbre et et une sensibilité uniques. Elle contribue au succès du groupe depuis qu’elle l’a rejoint en 2014. Devenue rapidement la source d’inspiration et d’écriture principale du groupe depuis lors, Gilbert propose aujourd’hui un nouveau tournant dans l’histoire musicale d’Oceans Of Slumber avec un album plus intimiste et mélancolique. Les compositions sont plus calmes, et même s’il reste des fulgurances rythmiques (le final de ‘Red Forest Roads’ ou celui de ‘Just A Day’), elles restent cantonnées à des variations sans constituer la base des compositions. Dans le même esprit, l’album est totalement exempt de chant death et l’accent est mis sur l’émotion et la douceur du timbre de Carmine.

L’orientation de ce « Starlight and Ash » est clairement plus atmosphérique, voire parfois trip-hop. Il rappelle notamment Anathema période « A Natural Disaster ». ‘The Hanging Tree’, ‘Star Altar’ et ‘Salvation’ en sont les expressions les plus représentatives. Les Texans cultivent également un sens de la mélodie à l’efficacité toute naturelle en mélangeant rock, pop et metal avec le plus grand naturel comme sur l’excellent inaugural ‘The Waters Rising’.

Le travail d’arrangement sur ces titres renforce encore cette impression et appuie l’aspect mélancolique avec une batterie douce bien mise en avant et un travail remarquable de Dobber Berverly derrière les fûts. L’orchestration parfois minimaliste tranche avec les précédentes productions du groupe au point que cela pourrait dérouter les plus ardents fans du côté death des Ricains.

Moins brutal et donc aussi moins métallique, « Starlight and Ash » y gagne en harmonie mélodique avec une impression plus linéaire sur l’ensemble de l’album là où son prédécesseur avait tendance à éparpiller l’attention de l’auditeur qui sera ici plus concentré sur les éléments mélodiques et l’orchestration. L’album est également plus court, une compacité qui, elle aussi, renforce cette impression d’homogénéité facilitant l’immersion totale, entièrement dévouée aux émotions nombreuses et profondes que la voix de Carmine Gilbert déverse pendant plus de 45 minutes.

De douceur et d’émotion, il en est encore question sur ‘Spring of 21’, belle pièce de piano servant d’intro à ‘Just a Day’ aux premières mesures en piano/voix magnifiques suivies d’une poignante complainte à la lourdeur presque doom, empreinte d’une intense dramaturgie mélancolique avant un final plus musclé. Un mot enfin sur la cover ‘House of the Rising Sun’ qu’on ne présente plus et qui brille par une interprétation jazzy acoustique et minimaliste magistralement délivrée par une Carmine décidément très inspirée et délicatement accompagnée d’un violon langoureux.

Oceans Of Slumber signe ici un album majeur du metal atmosphérique en s’appuyant sur une chanteuse d’une grande sensibilité. Les Américains prennent à nouveau leur auditoire à contre-pied et excellent dans un rock minimaliste aux arrangements subtils d’une belle justesse mélodique et d’une richesse émotionnelle rare. Entre mélancolie, douceur et atmosphères délicates, Oceans of Slumber accouche d’un album très abouti, impeccablement produit et tout simplement beau. Une sortie majeure de l’année à ne manquer sous aucun prétexte.

Fin de La Filière Progressive 893

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