
PLAYLIST:
1.Cosmograf – I recall – Heroic materials – Industry – British made – (Heroic Materials)
2.Liquify – Crystals flow forth from the sea of green – Trekking through the dawning wasteland – (Illusionnary reality)
3.OAK – Quiet Rebellion – Dreamless Sleep – Paperwings – (The quiet rebellion of compromise)
4.O.R.k. – As I leave – Consequence – Don’t call me a joke – Deadly bite – Lonely crowd – (Screamnasium)
Après deux albums de rock progressif exigeant, parfois proche du math rock et non dénué de dissonances, O.R.k. avait amorcé sur « Ramagehead » une évolution sensible vers un rock alternatif parfois saupoudré de moments plus progressifs. Trois ans plus tard, « Screamnasium » va-t-il confirmer cette tendance ou revenir aux premières amours du groupe ?
Sans conteste, O.R.k. enfonce le clou planté dans l’album précédent. Le disque délivre un rock alternatif musclé avec de grosses effluves hard rock et quelques saillies metal, le tout s’appuyant sur un socle technique en béton armé. Les dissonances et le côté progressif des deux premiers albums ont complètement disparu.
Expansif et émotif, Screamnasium est l’album le plus essentiel d’O.R.k. Spontané mais complexe, c’est peut-être la déclaration la plus concise des objectifs sonores du groupe à ce jour.
Le quatuor ayant formé un lien créatif fort au cours de trois albums studio précédents et avec d’innombrables kilomètres parcourus en tournée, la suite très attendue du célèbre Ramagehead de 2018 est enfin arrivée. Les énergies refoulées et déraillées d’O.R.k. ont trouvé une sortie avec leur nouvel album audacieux et saisissant Screamnasium.
Donnant le rythme, le premier single / album d’ouverture As I Leave livre l’O.R.k distillé. l’esprit directement à l’auditeur. La voix puissante de Lef, les riffs énergiques de Carmelo Pipitone, l’accompagnement rythmique inventif de Pat Mastelotto et les basses distinctives de Colin Edwin insufflent à Screamnasium une intensité renouvelée et une nouvelle luminosité. Les niveaux d’énergie sont maintenus tout au long de la durée d’exécution de 42 minutes car O.R.k. plaider en faveur de l’optimisme, de la tolérance et de l’inclusivité – ce sont des hymnes pleins d’espoir pour un monde de plus en plus incertain.
Un point culminant est Consequence, où Lef s’entraîne avec le phénomène vocal primé aux Grammy Awards, Elisa, mieux connue en dehors de son Italie natale pour sa collaboration avec le légendaire Ennio Morricone sur la bande originale de Django Unchained de Quentin Tarantino.
Someone Waits met en vedette le violoncelliste virtuose Jo Quail qui propose des mélodies séduisantes et entrelacées qui contrastent avec les énormes riffs qui sous-tendent le son de Screamnasium.
Le duo créatif composé du directeur artistique lauréat d’un Grammy Adam Jones (de Tool) et de l’illustrateur Marvel / DC Comics Denis Rodier a géré l’illustration et la mise en page pour créer une pochette d’album emblématique avec une imagerie visuelle remarquable, tandis que les tâches de mixage et de mastering ont été prises en charge par Machine (Agneau de Dieu, King Crimson, Embrayage).
Englobant un large éventail de paysages émotionnels, Screamnasium est la catharsis parfaite pour nos temps troublés.
Fin de La Filière Progressive 901
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