
PLAYLIST:
1.Bjorn Riis – Dark shadows – A voyage to the sun – Summer meadows – Dark shadows pt.2 – (A Fleeting Glimpse)
2.Chris Engels – I come and go – Life – The Reminiscence – We’ll go no more a roving – (Wonderland)
3.Arena – Under the microscope – Integration – Part of you – Life goes on – (The Theory of Molecular Inheritance)
4.Polyphia – Genesis – Playing god – Reverie – Neurotica – Egodeath – (Remember that you will die)
Arena est l’un des principaux groupes de rock progressif moderne, formé au milieu des années 1990 et avec un line-up stellaire. Le dixième album studio « The Theory Of Molecular Inheritance » est sorti le 21 octobre 2022 via Verglas Music et contient 11 titres. Des claviers et une solide section rythmique harpe « Time Capsule » auxquels s’ajoutent des riffs de guitare et des voix granitiques. Un morceau en constante évolution, enrichi par des changements de tempo, des lignes de basse profondes et porteuses et une voix dynamique. Un son moderne très intense avec une fine alternance de parties vocales et instrumentales, nous plongeant immédiatement dans les ambiances Progressives du groupe. De douces notes de piano et une voix très intense caractérisent l’intro de « The Equation (The Science of Magic) ».
Avec l’entrée de tous les instruments, c’est un crescendo musical continu, alternant entre parties plus énergiques et ouvertures symphoniques avec les claviers au centre des mélodies. Parties chantées et instrumentales s’entremêlent, avec des inserts solistes très raffinés, des textures élaborées et des changements de tempo, emmenant le son de la deuxième partie dans un territoire plus lourd, pour revenir au thème central et conclure en crescendo. « Twenty-One Grams » présente des sons plus doux, avec une voix mélodique pleine de pathos et un travail harmonique élaboré et rêveur. Dans la partie médiane l’intensité augmente, l’entrelacement de la guitare et du clavier devient plus dur, rendant la chanson agréable du début à la fin grâce à la succession de strophes et de sections instrumentales d’une valeur absolue.
Le morceau le plus court de l’album « Confession » se caractérise par des arpèges et des claviers sur lesquels les paroles sont chantées très intensément. Une longue partie introductive aux traits symphoniques et « The Heiligenstadt Legacy » débute, une chanson qui alterne des parties énergiques avec des ouvertures plus douces. Le travail au clavier et les inserts de guitare sont excellents, tandis que les voix occupent le devant de la scène avec une performance exceptionnelle. Dans une évolution continue dans la deuxième partie, le groupe propose des sonorités plus lourdes, finissant doucement avec le dernier couplet chanté. Des atmosphères sombres se mêlent à des voix douces dans « Field of Sinners », un morceau puissant qui montre une autre facette du son du groupe.
Guitare et claviers en duo à la perfection, la section rythmique est solide et travaillée avec une ligne de basse qui tue, et les voix laissent plus de place aux parties instrumentales. Dans la finale, le groupe accélère dans la batterie, un morceau différent et très addictif. Les arpèges de guitare et les claviers ouvrent « Pure of Heart », un morceau qui évolue avec un son granuleux et des riffs de guitare durs. Les voix, comme sur le reste de l’album, sont un bonus supplémentaire, et le groupe montre sa veine plus lourde. Des textures de guitare et de clavier très élaborées, une section rythmique solide enrichie par des changements de tempo, pour un morceau qui reste très intense et original du début à la fin.
« Under the Microscope » est un morceau plus doux et mélodique en première partie, avec une voix chaude et expressive. dans la partie médiane il monte en intensité et se développe avec des accélérations et de fines sections instrumentales avec des inserts de solo de guitare et de clavier dans un pur style Prog. Dans la deuxième partie, les parties vocales et instrumentales s’entremêlent, nous accompagnant à l’écoute de cette agréable chanson jusqu’au final. Une longue partie introductive avec piano et voix caractérise « Integration », créant une atmosphère délicate et rêveuse. Au milieu de la chanson avec un changement exceptionnel, il se transforme en une chanson Prog engageante enrichie par des textures de clavier et des changements de tempo.
Jusqu’à la finale, le groupe développe une section instrumentale intense qui améliore et exalte à la fois la technique de composition et d’interprétation des artistes. Des sons orchestraux et des voix ouvrent « Part of You », un morceau développé avec un crescendo musical qui emmène le son dans un territoire plus lourd. Des riffs de guitare massifs, une voix énergique et des claviers se mêlent aux mélodies. La section rythmique est granuleuse et élaborée, un autre exemple de la capacité du groupe à offrir un large éventail de solutions stylistiques. L’album se termine par « Life Goes On », qui combine des traits progressifs et mélodiques, entremêlant des parties élaborées et plus douces avec qualité. dans la partie médiane, un solo de guitare prolongé occupe le devant de la scène, se concluant dans la deuxième partie par une interprétation intense des paroles.
Un groupe qui au fil des années a su se renouveler et s’adapter à son époque, sans perdre son empreinte personnelle. Une écoute très intense du début à la fin, avec des passages plus mélodiques et d’autres plus lourds, montrant un large éventail de solutions stylistiques originales et modernes. Des albums comme celui-ci sont absolument recommandés à tous les amateurs de sons Prog, un mélange de traits classiques et modernes, grâce à l’excellente technique du groupe
Fin de La Filière Progressive 904
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