play_arrow

La Filière Progressive

La Filière Progressive 914

micLa Filière Progressive 914 - Radio Pulsartoday24 février 2023 17 2

Arrière-plan
Caravela Escarlate - Caravela escarlate
  • cover play_arrow

    La Filière Progressive 914 La Filière Progressive 914 - Radio Pulsar


PLAYLIST:

1.Ars Pro Vita – Monkey business – Wowicake – Hiraeth – (Truth)
2.Phoenix Again – Ouverture – Moments of life – Triptych – (Vision)
3.Caravela Escarlate – Caravela escarlate – Gigantes da destruicao – Cosmos-(Caravela escarlate)
4.E Molecule – Awaken – Beyond belief – Prison planet – The Architect – (The Architect)

Caravela Escarlate :

Troisième parution pour le trio brésilien Caravela Escarlate qui a désormais trouvé refuge chez les Norvégiens de KARISMA RECORDS.

Comme sur l’opus précédent David « Paiva » Caravelle chante dans sa langue maternelle, le portugais. « Bussola do Tempo » la pièce inaugurale semble la plus facile d’accès, plutôt pop progressive avec en vedette l’orgue acidulé de Ronaldo Rodrigues qui mène la danse avec brio, agréable sans être géniale. « Castelos do Céu » qui suit avec ses sept minutes dix-sept, énormément chanté (beaucoup trop quel dommage…) représente le maillon faible de l’album (6/10), seule la dernière minute échappe au chant. Nettement supérieur (pas très difficile non plus) le troisième titre. « Sonhos Medievais » voix de velours de David, foisonnement percussif et créatif d’Elcio Cafaro, piano délié et aventureux de Ronaldo avant des soli d’orgue et de moog de haute volée, bref tout est bon dans celui-là (9/10), le meilleur morceau du disque avec le suivant…

Nous poursuivons avec « Mandala », moins de cinq minutes, instrumental, une mélodie divine, avec une belle basse bien ronde, un déboulé et un déroulé de claviers énergiques, très bonne plage (8/10). Place maintenant au plus long morceau de l’opus « Cruz da Ordem » sous la houlette de l’orgue de Ronaldo Rodriues qui maltraite ses touches avec force et entrain pendant les trois premières minutes, avant une grande accalmie qui installe la mélodie et la voix de David Paiva légère, vaporeuse, nuancée, orgue encore mais plus douce, une vraie progression mélodique (d’où le terme progressif) qui précède un chamboulé énergisant avec un moog omniprésent, ça décoiffe ! (9/10), titre peu chanté (à peine un tiers du total), c’est très bien ainsi, vraiment dommage que d’autres titres n’aient pas la même qualité sur l’album…

L’avant dernier titre « Ciclos » plutôt pop progressif m’a semblé insignifiant (6/10), heureusement il dépasse à peine les trois minutes et précède le bien plus intéressant « Filtro dos Sonhos » (8/10) qui débute par un solo d’orgue gouleyant avant une des rares interventions audibles de la guitare basse de Davide Paiva qui passe de la quatre à la six cordes avec aisance puis le retour de l’orgue, maitre incontestable du jeu sur l’ensemble de la pièce, et enfin du moog pour un solo décoiffant, une plage instrumentale fort plaisante qui donne une belle conclusion à ce troisième disque de Caravela Escarlate.

Fin de La Filière Progressive 914

Plus de balados La Filière Progressive


La Filière Progressive

Rate it
0%