Baptisé « 57th and 9th », en référence à une intersection new-yorkaise où il passait chaque jour pour aller aux studios, cet album sortira le 11 novembre, a annoncé sa maison de disques. Le dernier album en date de l' »Englishman in New York » remonte à 2013, même si le public français l’a entendu l’an dernier en duo avec Mylène Farmer. Sting a expliqué à Rolling Stone qu’il faisait avec cet album un retour vers des sonorités plus rock après des années consacrées à des travaux davantage expérimentaux, orientés vers le jazz ou la musique baroque. Connu pour son engagement auprès d’Amnesty International et d’autres causes liées à la défense des droits de l’Homme, le chanteur a également précisé qu’un des titres, « Inshallah », évoquerait les migrants en Europe et un autre, « One Fine Day », s’en prendrait à ceux qui remettent en cause la réalité du changement climatique.
« Le climat va être l’un des plus grands moteurs des migrations. Des millions de gens vont partir en quête d’un endroit sûr », dit-il à Rolling Stone. « Je suis toujours un peu déprimé par le fait que la Grande-Bretagne va quitter l’Union européenne sans bonne raison. Au moins, l’UE a un plan pour lutter contre le réchauffement’, ajoute-t-il en évoquant le « Brexit ».
Dans ce disque, il sera aussi question de la mort dans une ballade intitulée « 50.000 », écrite sous le coup de l’émotion de la disparition brutale de Prince en avril.
Son dernier album, « The Last Ship », qui était accompagné d’une comédie musicale du même nom, était basé sur des souvenirs d’enfance rendant hommage aux anciens chantiers navals de Newcastle, ville du nord-est de l’Angleterre où il a grandi. L’échec commercial de sa pièce, qui a tenu seulement trois mois à Broadway fin 2014, lui a permis de rapidement se mettre rapidement à l’écriture de ce nouvel album, explique le chanteur aux plus de 100 millions d’albums vendus en solo.
En vidéo ci-dessous, Présentation de l’album « 57th and 9th »